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Lorsque sa fille, Mme de Grignan, la quitte pour rejoindre son mari en Provence, la marquise de Sévigné déploie soudain toute l'étendue de ses talents littéraires dans les lettres qu'elle lui envoie pour soulager sa peine que lui cause cette séparation. Par son oeuvre tissée dans la matière de son existence et de celle qu'elle aime le plus au monde, l'épistolière interroge ici la définition même de la littérature, et son rapport à la vie. Elle fait enfin entrer la relation mère-fille, occultée dans un monde d'hommes, dans les belles-lettres françaises.
« Mais, mon Dieu, où ne vous ai-je point vue ici ? et de quelle façon toutes ces pensées me traversent-elles le coeur ? Il n'y a point d'endroit, point de lieu, ni dans la maison, ni dans l'église, ni dans le pays, ni dans le jardin, où je ne vous aie vue. Il n'y en a point qui ne me fasse souvenir de quelque chose de quelque manière que ce soit. Et de quelque façon que ce soit aussi, cela me perce le coeur. » M.d.S.
« Mais, mon Dieu, où ne vous ai-je point vue ici ? et de quelle façon toutes ces pensées me traversent-elles le coeur ? Il n'y a point d'endroit, point de lieu, ni dans la maison, ni dans l'église, ni dans le pays, ni dans le jardin, où je ne vous aie vue. Il n'y en a point qui ne me fasse souvenir de quelque chose de quelque manière que ce soit. Et de quelque façon que ce soit aussi, cela me perce le coeur. » M.d.S.
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