- EAN13
- 9782361397906
- ISBN
- 978-2-36139-790-6
- Éditeur
- Le Mot et le reste
- Date de publication
- 17/06/2021
- Collection
- Littératures
- Nombre de pages
- 114
- Dimensions
- 21 x 14,8 x 0,8 cm
- Poids
- 162 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Auprès de mon arbre est le journal de construction d'une cabane adossée au tronc d'un majestueux pin sylvestre. À mesure que le projet prend forme, Jean-Luc Muscat plonge à rebours de ses souvenirs à la découverte des premiers émois arboricoles, des jeux perchés de l'enfance, et prend toute la mesure du temps qui passe. Protégée des regards par les branches du résineux, cette cabane est le lieu choisi de l'observation, le pas de la porte offrant une médiation discrète entre son occupant et le paysage. Les saisons se succèdent. La construction de bois devient alors un lieu d'écriture, un port d'attache, mais aussi un moyen de se reconnecter à l'espace naturel et une source d'apaisement. Juché sur les arbres qui ont jalonné sa vie, l'auteur convoque les plaisirs de l'innocence et fait ressortir en nous le désir primitif du refuge.
Mon havre perché n'est pas bien grand et ce n'est pas important. La cabane s'ouvre sur le monde incommensurable, elle n'a de valeur que si elle s'intègre dans un paysage imaginaire ou non mais qui nous correspond, elle est une extension de soi dans notre rapport à l'univers. Il y a en elle quelque chose de l'abri-sous-roche dominant une vallée. Faire l'expérience, gravir une forte pente surplombée par une falaise verticale où se niche une cavité dans le rocher. [...] Hors du temps, comme en suspension, une furieuse envie d'embrasser le paysage nous saisit, monte en nous un violent désir de fusion, nous sommes au coeur de la matrice, dans le ventre de la terre qui donne sur la pure beauté, proches de la révélation.
Mon havre perché n'est pas bien grand et ce n'est pas important. La cabane s'ouvre sur le monde incommensurable, elle n'a de valeur que si elle s'intègre dans un paysage imaginaire ou non mais qui nous correspond, elle est une extension de soi dans notre rapport à l'univers. Il y a en elle quelque chose de l'abri-sous-roche dominant une vallée. Faire l'expérience, gravir une forte pente surplombée par une falaise verticale où se niche une cavité dans le rocher. [...] Hors du temps, comme en suspension, une furieuse envie d'embrasser le paysage nous saisit, monte en nous un violent désir de fusion, nous sommes au coeur de la matrice, dans le ventre de la terre qui donne sur la pure beauté, proches de la révélation.
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